LUXEMBOURG – Les vols tests d’un drone livrant des échantillons aux labos sont annoncés au 2e semestre 2024.

Dans un futur proche, vous pourriez voir dans le ciel luxembourgeois voler des drones transportant des échantillons sanguins. Une phase de vols tests est planifiée au deuxième semestre 2024 sous réserve d’approbation des protocoles par les autorités compétentes.

Déjà évoqué en août dernier par POST Luxembourg, le projet a été confirmé ce mercredi. Laboratoires Réunis, Luxembourg Air Ambulance, POST Luxembourg, et Santé Services se sont réunis à travers l’association momentanée GRIFFIN pour le concrétiser. L’intérêt des drones est de livrer plus vite et à coût réduit des échantillons biologiques et médicaments, note Santé Services.

Un drone entre le Kirchberg et Junglinster

«Un seul drone» sera utilisé durant les vols tests, précise Luxembourg Air Rescue (LAR). Il s’agit du modèle Eiger de la société suisse Rigitech. Il volera à une altitude comprise entre 80 et 120 mètres et pourra atteindre une vitesse de plus de 100 km/h. Il suivra un tracé entre le site du Kirchberg des Hôpitaux Robert-Schuman et le laboratoire d’analyse des Laboratoires Réunis à Junglinster. Le petit engin exploitera les nouvelles fonctionnalités apportées par la 5G.

Peut-il être détourné? «Il est testé et certifié contre les risques de hacking», assure LAR. Quant à la sécurité au sol et dans les airs, les potentielles nuisances sonores et autres problématiques logistiques, elles seront abordées par l’évaluation technique qui a débuté. Le gain de temps doit lui aussi encore être calculé. Le budget du projet est de «200 000 euros», commente succinctement LAR.

 

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Laboratoires Réunis, Luxembourg Air Ambulance S.A., POST Luxembourg, et Santé Services annoncent leur collaboration dans un projet innovant à la pointe de la technologie pour explorer l’opportunité du transport d’échantillons médicaux par drones.

Les drones sont une technologie émergente à fort potentiel dans le domaine de la santé offrant aux prestataires de soins de santé de nouvelles solutions pour livrer des équipements et des échantillons médicaux.

Dans ce projet pionnier et avant-gardiste pour le Grand-Duché, les quatre parties impliquées examineront le potentiel de l’utilisation des drones pour les livraisons d’échantillons sanguins. L’objectif principal est de mener une étude de faisabilité technique approfondie démontrant les avantages de cette méthode de transport ultramoderne, qui comprennent :

  • Rapidité et sécurité accrues
  • Respect de l’environnement
  • Réduction de la congestion urbaine
  • Surveillance et suivi facilités

En juillet 2023, les quatre partenaires ont créé l’association momentanée luxembourgeoise nommée GRIFFIN. Depuis, le consortium a commencé activement sa collaboration en sélectionnant la route de test envisagée et la technologie à utiliser.

La route sélectionnée pour les vols de tests consistera après validation des autorités compétentes au trajet de livraison d’échantillons sanguins entre le site du Kirchberg des Hôpitaux Robert Schuman et le laboratoire d’analyse des Laboratoires Réunis à Junglinster.

Le drone utilisé sera le drone Eiger de la société suisse Rigitech, constructeur de drones, ayant fait ses preuves à l’échelle mondiale dans des projets similaires. Leur expertise dans la conception et la fabrication de drones de pointe garantit la fiabilité et la sécurité du transport de prélèvements sanguins. Le drone Eiger volera en toute sécurité à une altitude comprise entre 80 et 120 mètres, atteignant des vitesses dépassant les 100 km/h.

L’évaluation technique du projet a débuté en collaboration étroite avec les autorités compétentes et couvrira les questions de technologie, de logistique et d’infrastructure, de fiabilité et sécurité, de conformité aux réglementations, et de formation. La phase des vols de tests est planifiée au deuxième semestre 2024 sous réserve d’approbation des protocoles par les autorités compétentes.

Les quatre parties impliquées apportent à ce projet pilote innovant pour le Grand-Duché leur expertise dans chacun de leurs domaines. L’objectif ultime est de traduire les développements théoriques de l’étude de faisabilité en applications pratiques.

  • Laboratoires Réunis apporte son expertise en matières de diagnostics médicaux avancés et de gestion rigoureuse des transports d’échantillons biologiques en conformité avec les exigences des normes applicables. En outre, leur contribution stratégique à l’élaboration des futures infrastructures pour l’atterrissage et le décollage des drones garantit l’intégrité et la fiabilité des résultats dans des délais optimisés.
  • Luxembourg Air Ambulance S.A. (LAA) apportera son expertise en aviation, assumant la responsabilité de gestionnaire du projet et de porte-parole, d’opérateur certifié de drones, de la gestion des opérations sols, vols et de la maintenance. De Plus, LAA supervisera les études de risques, les demandes de permis et les analyses
    réglementaire.
  • POST Luxembourg apporte son expertise au niveau de la connectivité mobile et notamment de son réseau 5G couvrant plus de 96% du territoire luxembourgeois. Le réseau 5G de POST permet grâce au ‘network slicing’ de partitionner virtuellement le réseau pour donner la priorité à certains segments critiques. Ainsi une liaison 5G avec qualité de services supérieure et sécurisée garantit la connectivité du drone pour se localiser et communiquer en temps réel avec les systèmes de surveillance pour transmettre les données de trajet et les constantes de l’objet transporté, telle que, par exemple l’évolution de la température de l’échantillon sanguin.
  • Santé Services S.A. : En tant que membre du groupe des Hôpitaux Robert Schuman (HRS) nous soutenons l’innovation au service des patients et professionnels de la santé. Nos activités regroupent la coordination de la restauration, la gestion de projet ainsi que la mise en place de solutions pointues en consulting visant l’excellence opérationnelle.

« Chez Laboratoires Réunis, nous sommes fermement engagés à soutenir des projets d’innovation qui renforcent notre service au patient. Ce projet représente une belle opportunité pour nous de contribuer activement au développement des services de santé. Nous sommes convaincus que cette initiative marque un pas en avant significatif dans notre mission de fournir des soins de santé de haute qualité et innovants. » (Prof. Dr. Bernard Weber, Président du Conseil d’Administration et Administrateur délégué et Dr. Stéphane Tholl, Chief Executive Officer et Administrateur délégué)

« Cette initiative de transport d’échantillons médicaux par drones s’inscrit parfaitement dans l’esprit entrepreneur et innovant de la Luxembourg Air Ambulance, démontrant ainsi notre engagement continu à mettre en œuvre des solutions logistiques sanitaires avant-gardistes au service optimal des patients. » (Frank Halmes CEO, Jérôme Pin DCEO)

Cliff Konsbruck, directeur de POST Telecom explique : « L’utilisation de drones pour la livraison de tous types d’objets constitue au sein des différents secteurs d’activité du groupe POST un véritable potentiel de développement. Le projet Griffin s’inscrit parfaitement dans la stratégie et la volonté de POST de soutenir et de contribuer au développement d’initiatives technologiques innovantes exploitant les nouvelles fonctionnalités apportées par la 5G au Luxembourg et à l’international. »

Marc Glesener, Administrateur délégué de Santé Services S.A. précise : « Soutenir des projets d’innovation dans le domaine de la santé revêt une importance cruciale pour Santé Services. L’acheminement d’échantillons biologiques et de médicaments par transport de drones constitue une approche révolutionnaire offrant une solution aux défis logistiques qui entravent parfois l’accès rapide et efficace. De plus, l’utilisation de drones contribue à réduire les coûts logistiques et à minimiser les risques liés au transport. Encourager l’innovation dans le secteur de la santé nous permet de contribuer non seulement à améliorer la qualité des soins, mais aussi d’anticiper et de résoudre les besoins changeants des patients. »

Contact : presse@lar.lu

Le septième numéro du Health Bells, édité par Santé Services est désormais disponible ! Distribué avec le Luxemburger Wort, le Health Bells est également à votre disposition gratuitement dans les 4 établissements des Hôpitaux Robert Schuman.
Au sommaire :
  • Kinder- und Jungendmedizin in Luxembourg: « Seelische Not macht Kinder krank » – Dr. Isabelle Kieffer und Dr. Salima Aarab im Interview: Sorge über Zunahme von Kindesmisshandlungen und Kritik am Fehlen ambulanter Strukturen
  • Psychologie : « Mes proches me disent que je bois trop, mais suis-je vraiment alcoolique ? »
  • Therapien: Jungen Patienten spielerisch in einem geschützten Rahmen begegnen
  • Un dossier nutrition
  • Un dossier sport et santé
  • Les événements du milieu de la santé au Luxembourg
De quoi tenir encore quelques mois avant de pouvoir feuilleter le prochain numéro !
Pour lire l’article dans son intégralité, rendez-vous sur notre page dédiée.

Le 10 octobre dernier, une nouvelle action d’aide humanitaire a vu le jour grâce à la coopération de divers acteurs luxembourgeois. Deux camions chargés de matériel médical ont été acheminés en Ukraine. Cette opération humanitaire a été rendue possible grâce à la générosité de Santé Services SA et de MedLogistics, qui ont fait un exceptionnel don de matériel médical pour répondre aux besoins pressants de l’Ukraine.

C’est l’association LUkraine, située au Luxembourg, qui s’est engagée à coordonner et à prendre en charge l’ensemble de cette cargaison médicale. Cette association a joué un rôle clé dans la planification et la mise en œuvre de très nombreuses missions humanitaires, garantissant ainsi que le matériel parvienne efficacement et en toute sécurité à ceux qui en ont le plus besoin en Ukraine.

La Fondation Lions Luxembourg et Pharmaciens Sans Frontières Luxembourg ont apporté leur soutien en cofinançant conjointement le transport de ces deux camions remplis de matériel médical jusqu’à Dnipro, en Ukraine. Leur contribution financière a été essentielle pour que cette mission aboutisse avec succès, témoignant ainsi de leur engagement envers la cause humanitaire.

photo : de g.à dr. Président de l’ LUkraine asbl Nicolas Zharov, Fondation Lions Luxembourg, Stefan Chorus, Marie-France Fassotte, Président Pharmaciens Sans Frontières Camille Groos, photo 2: à dr. Head of Medlogistics, Romain Labé

 

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Le sixième numéro du Health Bells, édité par Santé Services est désormais disponible ! Distribué avec le Luxemburger Wort, le Health Bells est également à votre disposition gratuitement dans les 4 établissements des Hôpitaux Robert Schuman.
Au sommaire :
  • Urgences : « Ecoutez-vous et faites confiance à votre ressenti et vos symptômes  » – Entretien avec Dr Fabienne Koerperich, médecin urgentiste et médecin référent des Urgences aux HRS
  • Urgences : « Main dans la main avec le patient » – Entre l’ambulance du CGDIS et les Urgences des Hôpitaux, un partenariat en pleine évolution
  • Psychologie : « Qu’est-ce que la schizophrénie ? »
  • Un dossier nutrition
  • Un dossier sport et santé
  • Les événements du milieu de la santé au Luxembourg
De quoi tenir encore quelques mois avant de pouvoir feuilleter le prochain numéro !
Pour lire l’article dans son intégralité, rendez-vous sur notre page dédiée.
Santé Services a eu le plaisir de participer à la première édition de la Healthcare Week Luxembourg 2023 organisée par la Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois a LuxExpo. Nous sommes ravis d’avoir pu échanger avec vous et de vous faire déguster de délicieuses mignardises faites par nos chefs de MedHospitality.
Merci à la Fédération des Hôpitaux Luxembourgeois pour l’organisation !
Les équipes de cuisiniers de notre pôle catering ont décidé de vous partager la recette d’un des plats préparés par leurs soins et disponibles à la dégustation dans les restaurants des Hôpitaux Robert Schuman.
Aujourd’hui, notre équipe vous propose sa recette de tarte au sucre:

Ingrédients :

  • 1kg de farine
  • 8 + 1 oeufs
  • 120g + 30g de sucre
  • 400g + 50g de beurre
  • 20g de sel
  • 42g de levure

Etapes : 

  • Mélanger la farine avec le sucre (120g) et le sel
  • Ajouter les 8 oeufs avec un peu de lait chaud et la levure
  • Ajouter le beurre (400g)
  • Battre la pâte jusqu’au décollement de celle-ci
  • Laisser poser la pâte au frigo jusqu’au lendemain
  • Le lendemain : étaler la pâte en forme de tarte
  • Parsemer de sucre (30g), de beurre (50g), et 1 oeuf
  • Cuire 7 à 8 minutes à 180 degrés

Bon appétit !

Selon la banque publique d’investissement Bpifrance, l’Europe compte plus de 250 000 entreprises medtech. Un marché estimé à 150 milliards d’euros, où l’intelligence artificielle et la robotique volent au secours de la médecine.

Avec l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne en chefs de file, quelle place reste-t-il au Luxembourg ? Le pays peut-il encore devenir un fleuron de la medtech ?

Jonathan Cimino, responsable de la cellule de recherche clinique des Hôpitaux Robert Schuman, et Adrien Terlier, directeur de MedConsulting chez Santé Services, nous éclairent.

Dans une interview accordée à nos confrères de Euractiv en octobre dernier, le PDG de la MedTech Carmat, Stéphane Plat, s’inquiétait du prix de l’innovation en Europe — face à la concurrence des pays à bas coût (notamment en Inde) et à l’intérêt de la Chine pour les start-ups européennes… Dans de telles conditions, la MedTech a-t-elle encore un avenir en Europe ?

Selon MedTech Europe (association européenne représentant les industries de la technologie médicale), le marché de la MedTech en Europe est estimé à 150 milliards d’euros – faisant de lui le deuxième plus gros marché mondial après les Etats-Unis. Le marché se porte bien donc, d’autant qu’il s’agit d’un secteur à croissance positive qui ne cesse de voir de nouveaux acteurs arriver et de nouveaux produits et services être commercialisés. Mais, comme tout marché, il reste soumis à la concurrence d’autres marchés en développement, comme celui de la Chine ou de certains pays du golfe.

L’élément qui permettra de répondre à cette question sera la capacité du marché européen à accueillir un maximum d’entreprises et à en faciliter le développement. Tout l’enjeu tourne aujourd’hui autour de la facilitation des processus de certification des produits ou services proposés par les medtech (afin de réduire leur « time to market ») et de leur acceptation par les potentiels clients et investisseurs.

L’accès à l’investissement constitue également un élément clé car même si un budget européen est alloué à divers programmes (comme l’EIC Accelerator ou encore le DiGinnovation), le  besoin de financements privés se fait de plus en plus fort.

Et au Luxembourg, plus concrètement ? L’écosystème est-il suffisamment attractif pour les startups MedTech ? 

Depuis 2008 déjà, le gouvernement luxembourgeois a entrepris plusieurs investissements dans le domaine des MedTech. A titre d’exemple, on peut citer la création du Luxembourg Healthtech Cluster en 2008, de la House of BioHealth en 2015 ou encore du Jointcall Healthtech en 2020. Plusieurs projets sont également en cours comme le campus HE:AL (pour “Health and Life Science Innovation”) pour accélérer le développement d’une nouvelle approche de la médecine et des soins de santé.

De notre côté (notamment au lendemain de notre participation à la « Healthtech Mission to Dubai » avec la délégation luxembourgeoise), nous avons noté un fort intérêt des acteurs internationaux (hors Union européenne) pour le Luxembourg, notamment de par sa position géographique, idéale pour accéder à divers marchés européens.

Des améliorations restent toutefois possibles, comme la disponibilité des compétences  recherchées par les acteurs de la MedTech, les coûts liés à la main-d’œuvre et aux infrastructures, l’allègement des procédures administratives pour la création d’une entité ou la diversification des modes de financement.

Comment le gouvernement luxembourgeois soutient-il la recherche et l’innovation dans le secteur de la santé ?

Récemment, le Luxembourg a mis en place une stratégie nationale de recherche, d’enseignement et d’innovation qui vise à stimuler la recherche autour du patient et à développer de nouveaux traitements et dispositifs médicaux digitaux.

On note trois points importants pour les hôpitaux du pays :

  • premièrement, l’écosystème entre les hôpitaux et les organismes de recherche est désormais pleinement opérationnel, réduisant considérablement le délai d’application. Un environnement académique renforcé par l’université, avec des formations en médecine générale de plus en plus complètes et des spécialisations en neurologie / oncologie ;
  • deuxièmement, la mise en place d’appels à projets et de bourses de «  médecins chercheurs » spécifiques pour nos hôpitaux, pour que les professionnels de santé puissent consacrer du temps à la recherche clinique ;
  • troisièmement, la volonté du Luxembourg d’accueillir un nombre croissant d’entreprises MedTech, qui travaillent sur tous les aspects de la santé et du parcours médical des patients.

Le développement de ces trois axes permet, à nos hôpitaux, d’avoir une certaine légitimité scientifique et, aux patients, de bénéficier des dernières avancées thérapeutiques.

Cet écosystème de recherche clinique permet également de révéler les compétences de notre personnel soignant à l’échelle nationale et donc de garantir la qualité des soins et de l’enseignement qu’on y prodigue.

De nombreux patients restent méfiants face à la collecte de leurs données… Comment le Luxembourg aborde-t-il la question de la confidentialité ?

En principe, les données des patients ne peuvent être collectées que par des établissements habilités, tels que les hôpitaux ou la sécurité sociale. Ces derniers doivent bien-sûr respecter les réglementations européennes et nationales en vigueur.

Ceci dit, comme on touche à la sphère privée d’une certaine manière, il est normal que le partage et le traitement des données interrogent les patients… Mais il ne faut pas oublier que l’utilisation de ces données est destinée à l’amélioration du diagnostic et du traitement des pathologies. D’ailleurs, lors d’une conférence sur la sensibilisation de la société au partage des données de santé organisée par le Health Data Hub en avril dernier,  la majorité des participants s’est montrée favorable au partage des données  dans le but d’améliorer leur santé. Même si cet avis n’est pas représentatif de toute la population, ça témoigne tout de même d’une volonté de soutenir la recherche et l’innovation.

En tant qu’acteur tiers qui accompagne divers clients et partenaires issus du milieu de la santé au Luxembourg, il est primordial de prendre en compte le volet conformité, afin de s’assurer du respect des prérequis généraux définis dans le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).

Par exemple, dans le cadre de projets impliquant des processus de traitement de données, plusieurs critères sont à prendre en compte :

  • Avoir le consentement éclairé du patient. Le patient prend connaissance de toutes les données qui seront collectées à son sujet et traitées par la suite, et donne son consentement éclairé.
  • Anonymiser les données récoltées. Les données sont traitées à condition qu’aucune d’entre elles ne puisse être reliée à une personne physique identifiable. Un processus technique spécifique d’anonymisation est alors mis en place pour s’assurer de l’intégrité des données.
  • S’assurer de la sécurité informatique des outils de traitement. Les organismes collectant et traitant ces données doivent être dotées d’un logiciel sécurisé, attestant de mécanismes et de processus de sécurité robustes.
  • Impliquer le Data Protection Officer. Ce dernier est toujours consulté et veille à une application stricte des processus de contrôle de traitement des données à travers la mise en place de bonnes pratiques et d’audits terrain réguliers.

Quel que soit le type de projet, il existe toujours des gardes fou permettant de sécuriser le traitement des données personnelles de patients. Le plus important, c’est que la communication avec le patient soit claire afin de le rassurer quant à l’utilisation de ses données.

Comment voyez-vous l’avenir de la MedTech au Luxembourg ? Quelles sont les opportunités à saisir ? 

Le Luxembourg est un pays à taille humaine avec de nombreux atouts : une multiculturalité, un emplacement géographique stratégique au carrefour de l’Europe, un marché de l’emploi attractif et surtout de nombreuses possibilités d’évolution.

Mais il est encore méconnu dans le domaine de la recherche et de l’innovation… Pourtant ces deux domaines explosent depuis une dizaine d’années avec un besoin de talents et un investissement massif venant de partenariats public-privé.

Une évolution exponentielle de la recherche clinique et de la biobanque est en cours dans les hôpitaux et ce, de concert avec les nombreux centres de recherche du pays et l’Université. Des centres de recherche translationnelle, notamment dans le domaine de la maladie de parkinson, du microbiome, du cancer et de la génétique, révolutionnent davantage le paysage de l’innovation. De par la fiscalité avantageuse, beaucoup de CRO et de startups liés à la digitalisation ou à la santé connectée viennent s’installer et développer leur produits au Luxembourg. Ce qui rend l’environnement de la recherche et de l’innovation extrêmement stimulant !

Le Luxembourg a donc beaucoup d’atouts à faire valoir sur la scène internationale mais devra renforcer son image de marque dans le secteur pour attirer les meilleures entreprises et faciliter leur intégration avec les acteurs gouvernementaux et privés du pays.

 

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Découvrez le onzième et dernier podcast de notre série « Wou deet et wéi?« , campagne mettant mettant en avant le progrès de la médecine et des pratiques cliniques au fil du temps réalisée en collaboration avec RTL Lëtzebuerg et les Hôpitaux Robert Schuman.

Dans cet épisode, Pr Claude Braun (Directeur médical des HRS), Dr Georges Decker (Chirurgien thoracique) et Prof. Gilbert Massard (Chirurgien thoracique / Professeur à l’Université du Luxembourg) nous présentent la spécialité de la chirurgie thoracique, avec Camille Ney de RTL Luxembourg.

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Découvrez la deuxième saison de « Wou deet et wéi? », notre campagne mettant en avant le progrès de la médecine et des pratiques cliniques au fil du temps, en collaboration avec les Hôpitaux Robert Schuman.

Dans ce dernier épisode, Dr Georges Decker (Chirurgien thoracique) et Prof. Gilbert Massard (Chirurgien thoracique/ Professeur à l’Université du Luxembourg) nous parlent de la Chirurgie thoracique et de l’évolution des instruments et des pratiques de cette spécialité.

Les épisodes sont à voir et à revoir sur Acteur de ma santé.