Vendredi dernier, POST Luxembourg a eu l’honneur d’accueillir Son Altesse Royale Le Grand-Duc héritier, accompagné par le ministre de l’Économie, Franz Fayot, pour une visite du centre logistique de POST à Luxembourg-Findel.

Depuis novembre 2020, POST Luxembourg gère également de manière centralisée le stock des articles et dispositifs médicaux (hors médicaments) des Hôpitaux Robert Schuman et de Santé Services, qui compte plus de 2 000 articles différents.

MedHospitality propose aux collaborateurs des Hôpitaux Robert Schuman de découvrir « Ho’Co Break« , un système de commande de repas via l’application via l’application « MyLunch« . Ce système de click & collect présente de nombreux avantages :

  • Prévoir ses commandes, depuis chez soi, ou un autre site, plusieurs jours à l’avance
  • Eviter les files aux caisses des restaurants
  • Multiplier ses chances d’avoir le produit souhaité
  • Disponible également le soir, les week-ends et jours fériés.
La start-up Molecular Plasma Group a trouvé le moyen d’intégrer une fine couche de virucide sur des surfaces à usage unique. Le covid déteste, les soignants apprécient par contre…
Deltrian à Fleurus (Belgique) et Family Invest à Niederkorn n’avaient pour l’instant qu’un point commun. Les deux firmes produisaient des masques chirurgicaux. A compter de début mars, une autre similitude les reliera : les deux fabriques disposeront d’une des toutes dernières machines sorties de l’atelier de Molecular Plasma Group (MPG). Idem dans peu de temps pour ECA Med en Flandres. Un nouveau pas pour cette PME luxembourgeoise. Un nouveau pas, surtout, dans la lutte contre le coronavirus.
Pas de doute, la firme a vite réussi son entrée dans le monde des HealthTech. «Ce qui, au départ en 2016, n’était pas vraiment notre ADN, sourit le directeur général Marc Jacobs. Notre milieu, c’était plutôt l’industrie, enfin l’industrie high-tech tout de même.» Il est vrai que tout le monde n’a pas le groupe Ariane Espace, Heineken ou Samsonite dans son portefeuille-clients…  Le  »truc » de MPG tient en un mot : plasma, cet état physique atteint quand la matière est partiellement ou totalement ionisée.
En clair, les scientifiques et techniciens de MPG rassemblés au Technoport de Foetz ont développé une technologie permettant de greffer des couches extrêmement fines de certaines molécules sur n’importe quel support. «Je dis bien  »greffer » pas asperger, c’est différent. Nous réussissons à fixer sur des matières des éléments chimiques efficaces qui font quelques dizaines de nanomètres.» Soit approximativement l’épaisseur d’un millième de cheveu humain. Tout cela grâce à un plasma produit à température ambiante, un autre exploit technologique.
Jusqu’alors, ce savoir-faire avait trouvé des applications auprès de fabricants de vitres pour automobiles ou pour un industriel souhaitant coller un film Teflon sans traitement chimique par exemple. Il suffisait juste de passer à l’étape suivante. Plutôt que de concevoir des machines capables d’introduire des molécules sensibles sans les détruire à des substrats, pourquoi ne pas tenter de faire de même avec des anticorps? Les cerveaux de Molecular Plasma Group y ont réfléchi en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Louvain, et ont fini par trouver un procédé. Juste au moment où débutait une certaine pandémie mondiale…

Désormais sur papier, tissu, film plastique ou blouses en Tyvek, la technologie MPG est capable d’intégrer, par exemple, de l’acide citrique. Le plus naturel des virucides, «une chimie simple et sans risque pour laquelle nous avons pu compter avec l’appui du LIST (Luxembourg Institute of health)», note Marc Jacobs. Un CEO qui a donc su convaincre des usines spécialisées dans les masques chirurgicaux de faire appel aux machines made in Foetz.

Car si toutes ces protections faisaient jusque-là barrage à l’intrusion des virus, elles ne les tuaient pas. «Avec le procédé que nous avons mis au point et les machines que nous concevons, il y a la double fonction.» Et voilà qui rassure terriblement les soignants en contact permanent avec l’infection. «D’autant que les produits ne perdent rien de ce qui faisait leur qualité avant comme la respirabilité car la couche greffée est microscopique mais hyper efficace.»

Et maintenant? «La prochaine étape consistera à concevoir des systèmes de greffe capable d’agir sur de plus grandes surfaces. Passer d’une bande de 40 cm à 1,60m par exemple», pointe Marc Jacobs. L’idée étant notamment de pouvoir équiper des usines sortant des blouses de protection pour infirmiers ou médecins.

Pas mal pour une petite société qui, en 2018, prenait son envol grâce au soutien du programme Fit4Start et qui, cette fois, a pu compter sur un financement du ministère de l’Economie dans le cadre de la loi RDI-Covid.

 

Relire l’article dans son intégralité sur le site du Luxembourger Wort.

Conçus pour éliminer le SARS-CoV-2, les masques virucides promettent une protection plus efficace et durable que les masques chirurgicaux et grand-public.

 

Depuis le début de la pandémie, les masques sont devenus des « objets du quotidien ». Si ces derniers nous protégeaient jusqu’à présent du risque d’infection par le SARS-CoV-2, permettront-ils bientôt de tuer le virus ? C’est en tout cas ce que promettent les concepteurs de masques virucides.

Plusieurs modèles sont en cours de développement et leur production pourrait être rapidement lancée. D’autres, sont déjà disponibles sur le marché. Que sait-on sur ces différents produits ? Peut-on s’y fier ?

 

Le masque Cidaltex (Bioserenity)

Développé par l’Université de Lille, l’INSERM et le CHU de Lille, le masque Cidaltex vient d’être lancé sur le marché par l’entreprise française Bioserenity. Il serait non seulement efficace contre le SARS-CoV-2, mais aussi ses variants.

Il comporte une couche située à l’intérieur capable de rendre le SARS-CoV-2 inactif. Celle-ci contient une molécule fabriquée à partir d’amidon de maïs, la cyclodextrine, qui permet de « tuer » le virus dans le masque. « Ce tissu enrichi de ce principe actif filtre et élimine les agents pathogènes dans les deux sens », précise le professeur Bernard Martel, chercheur au CNRS.

Les tests en laboratoire ont révélé une élimination de 99,9% de virus en cinq minutes (99,96% en vingt minutes).

« Cette technique virucide est déclinée en deux types de masques, à usage unique : de type médical (FFP) et de type grand public (chirurgical), précise France Bleu. Les premiers viennent d’être mis sur le marché, les seconds le seront après l’obtention de l’agrément CE, à partir de lundi 22 février. »

Made in France, ils seront disponibles pour le grand public en pharmacies aux prix unitaires de 0,44 euro pour le chirurgical et 1,49 euro pour le modèle FFP.

Le masque DR Technologie

L’entreprise DR Technologie a mis au point un masque durable dont le rôle ne se cantonne pas à une simple couche barrière. Une fonction destructive permettrait d’éliminer le virus et éviterait les contaminations au toucher : lorsque l’on ajuste ou que l’on replace le masque sur le visage avec les mains par exemple.

Il faut savoir que le virus peut rester détectable sur un masque jusqu’à 7 jours. Selon une enquête de l’entreprise, 80% des personnes qui utilisent des masques en tissu réutilisables ne les lavent pas après chaque utilisation. Parmi ces personnes, 8% déclarent ne pas les laver du tout.

Le masque DR Technologie a été breveté par la société suisse Livinguard et possède des propriétés actives qui neutraliseraient systématiquement les bactéries. Composé de 3 couches barrières, il a une action bactéricide qui le rendrait efficace face à la Covid-19, mais aussi contre d’autres maladies (grippe, fièvre jaune, polio…). Il serait en effet capable d’éliminer les virus à 99,9% après contact.

Recyclable, il est composé pour la couche externe de coton à 100%, la couche intermédiaire est en polypropylène à 100% et la couche interne est en 100% coton. Il est en outre réutilisable durant 210 jours et conserve, à cette date, une efficacité de 95%.

Les masques dotés de la Technologie Livinguard sont déjà disponibles à la vente Internet.

Le masque Paul Boyé Technologies

L’entreprise Paul Boyé Technologies de Labarthe-sur-Lèze (Haute-Garonne), s’est basée sur des premières recherches faites à la base pour lutter contre les maladies nosocomiales puis, à la demande de l’État, contre la Covid-19, pour développer un masque virucide.

Les premiers tests effectués sont probants. « C’est 100% optimal sur un large spectre de bactéries et notamment pour le coronavirus aussi. On obtient une élimination complète du virus sur les masques », a affirmé la toxicologue de l’entreprise, Valérie Foropon à France Info le 27 janvier.

Leur durée de vie serait équivalente à celle des masques non traités. Plusieurs tests restent encore à réaliser avant la commercialisation du produit, qui devrait être disponible courant 2021.

Le masque Molecular Plasma Group

La start-up luxembourgeoise Molecular Plasma Group (MPG) a développé un processus pour fabriquer des masques « auto-désinfectants ». Il s’agit d’appliquer un revêtement virucide qui élimine 99.9% des virus sur le tissu en quelques minutes, dixit l’entreprise.

Depuis le mois de mars, MPG a travaillé en partenariat avec le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST). Le produit final, pour lequel une déclaration de conformité CE a déjà été déposée, contient une solution naturelle : l’acide citrique.

Le développement a été fait en collaboration avec les Hôpitaux Robert Schuman au Luxembourg, qui jouissent d’une production locale de masques grâce à leur filiale Santé Services.

Ces masques peuvent être achetés en ligne.

Le masque Baccide

« C’est une vraie innovation de rupture. 99,9% du virus est éliminé à la surface du masque », a indiqué Nathalie Bodet, responsable marketing chez Cooper, à La Revue Pharma le 20 janvier, à propos du masque proposé par la marque Baccide.

Pour créer ce masque, le laboratoire Cooper s’est associé avec la start-up ProNeem, qui développe des technologies de micro-encapsulation. Ils sont notamment connus pour avoir développé des tissus anti-acariens.

Ce masque en coton est composé de trois couches, la couche externe étant imprégnée d’une solution antivirale au chlorure d’argent micro-encapsulé. « Cette solution va détruire la membrane du virus SARS-CoV-2 lorsqu’il rentre en contact avec le tissu. C’est un masque auto-décontaminant », a détaillé Nathalie Bodet.

Son efficacité a été testée en laboratoire. Résultat : 99,9% du virus éliminé après 30 minutes, et 97% après seulement 15 minutes. Le masque peut être porté jusqu’à 50 heures et lavé 20 fois. « Il suffirait donc d’utiliser simplement 3 masques par an » a expliqué la responsable marketing.

Les études de toxicité montrent une sécurité d’utilisation dès 6 ans. Le masque est déjà disponible en officine.

Peut-on faire confiance aux masques virucides ?

Interrogé par France Info, Rémy Reuss, responsable en charge des relations avec les organismes de consommateurs à l’Afnor, prévient : « Il faut regarder en détail les documents qui sont associés : notice d’emploi, documents d’information fournis avec le produit, les essais menés selon des normes de référence, normes européennes, normes internationales, normes françaises. Il faut vérifier si des essais ont été effectués dans des laboratoires indépendants du fabricant, de façon à voir si on parle bien d’une efficacité par rapport au virus en cours. »

De son côté, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) précise dans sa FAQ sur les masques de protection que « les masques revendiquant une activité virucide sans qu’elle ait été correctement prouvée, et pour lesquels le traitement biocide n’a pas fait l’objet d’une évaluation des risques qu’il est susceptible de faire courir au porteur, n’apportent pas de plus-value par rapport aux masques non traités comme moyen de lutte contre la transmission de la Covid-19. »

On se souvient notamment de la polémique autour des masques DIM, traités à la zéolithe d’argent et de cuivre, des biocides potentiellement toxiques pour l’humain. Après une série de tests, l’Anses reconnaissait leur dangerosité en octobre 2020.

Enfin, qu’il soit virucide ou non, le port masque ne doit pas pour autant faire abandonner les autres gestes barrières essentiels pour la non-propagation de la Covid-19 : le lavage régulier des mains et la distanciation sociale.

 

Relire l’article dans son intégralité sur MarieClaire.fr.

LUXEMBOURG – Alors que les demandes de masques FFP2 sont de plus en plus nombreuses, Santé Services va pouvoir lancer sa production mi-février.

Dans les locaux situés juste à côté des imprimeries Saint-Paul, les 9 salariés de Santé Services s’activent à produire des masques chirurgicaux. La structure pourra lancer sa production de masques FFP2 mi-février avec des composants venant de Chine et d’Allemagne. «La dernière étape vient être franchie, tous les tests sont validés», explique Michel Schuetz, directeur de Santé Services S.A, filiale des Hôpitaux Robert Schuman. Le processus était très compliqué avec 19 tests labo à passer.

Six mois après le lancement des tests labo, la machine permettant de produire ces masques est toujours à l’arrêt mais elle pourra démarrer le mois prochain afin de «commercialiser les masques FFP2 au 1er mars», selon le directeur.

«Énormément de demande de la part des soignants»

Dans les locaux, la température ne dépasse pas les 20 degrés et le taux d’humidité reste à 50% pour «préserver l’efficacité du filtrant des masques». Avec une capacité de 60 masques par minute, Michel Schuetz envisage de produire «près de 25 000 FFP2 par jour». Et ils seront distribués dans un premier temps aux hôpitaux. «Il y a énormément de demande de la part des soignants. Rien qu’aux Hôpitaux Robert Schuman, nous en consommons près de 1 500 par jour», confie-t-il.

Mais le directeur ne cache pas son ambition d’en produire pour le grand public. Un masque qui ne dépassera pas les 2 euros. «Je connais les prix d’achat des autres producteurs, il y a beaucoup de gens qui profitent. Puis on fait partie d’un groupe hospitalier, donc notre première mission n’est pas de se faire une marge mais de servir une cause publique, une cause de santé» affirme-t-il. Un masque vendu à petit prix mais dont l’efficacité est grande, puisque le FFP2 filtre à 99,7% contre 99,5% pour le masque chirurgical.

 

Relire l’article dans son intégralité sur LEssentiel.lu

Nous sommes très fiers de vous présenter notre toute nouvelle vidéo promotionnelle de MedLogistics.

Créé en mai 2020, MedLogistics est la plateforme de Santé Services, de gestion d’appovisionnement en matériel de protection . Ayant pour objectif principal de fournir du matériel de qualité pour les professionnels du domaine de la santé et autres acteurs, MedLogistics se veut garant d’un environnement de travail sécurisé.

 

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1000 EUROS la somme récoltée par Santé Services, en collaboration avec les Hôpitaux Robert Schuman, au profit de l’association Europa Donna Luxembourg asbl, grâce à la vente, en octobre dernier, d’une édition spéciale de boîtes « roses » de masques chirurgicaux .

Europa Donna soutient les femmes – et les hommes – dans leur combat contre le cancer du sein.

Hier après-midi s’est tenue l’inauguration de la machine à masques de protection des Hôpitaux Robert Schuman et de Santé Services en présence du Premier Ministre Xavier Bettel et du Ministre des Classes moyennes.

Au programme :

  • Visite du site de production et explications autour du fonctionnement de la machine à masques
  • Conférence de presse réalisée par Santé Services et les Hôpitaux Robert Schuman
  • Discussion avec les représentants de Santé Services et des Hôpitaux Robert Schuman sur l’initiative de ce projet

 

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Suite à la crise sanitaire, le groupe des Hôpitaux Robert Schuman s’est attelé à devenir son propre fournisseur en chargeant Santé Services de mettre sur pied une ligne de production de masques de protection. La première ligne de production, actuellement opérationnelle, produit 20 000 masques chirurgicaux par jour. Une ligne de production de masques FFP2 est également en cours d’organisation.

Santé Services et les Hôpitaux Robert Schuman remercient particulièrement le Ministère des Classes moyennes pour leur précieux soutien dans ce projet.

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