LUXEMBOURG – Alors que les demandes de masques FFP2 sont de plus en plus nombreuses, Santé Services va pouvoir lancer sa production mi-février.
Six mois après le lancement des tests labo, la machine permettant de produire ces masques est toujours à l’arrêt mais elle pourra démarrer le mois prochain afin de «commercialiser les masques FFP2 au 1er mars», selon le directeur.
Dans les locaux, la température ne dépasse pas les 20 degrés et le taux d’humidité reste à 50% pour «préserver l’efficacité du filtrant des masques». Avec une capacité de 60 masques par minute, Michel Schuetz envisage de produire «près de 25 000 FFP2 par jour». Et ils seront distribués dans un premier temps aux hôpitaux. «Il y a énormément de demande de la part des soignants. Rien qu’aux Hôpitaux Robert Schuman, nous en consommons près de 1 500 par jour», confie-t-il.
Mais le directeur ne cache pas son ambition d’en produire pour le grand public. Un masque qui ne dépassera pas les 2 euros. «Je connais les prix d’achat des autres producteurs, il y a beaucoup de gens qui profitent. Puis on fait partie d’un groupe hospitalier, donc notre première mission n’est pas de se faire une marge mais de servir une cause publique, une cause de santé» affirme-t-il. Un masque vendu à petit prix mais dont l’efficacité est grande, puisque le FFP2 filtre à 99,7% contre 99,5% pour le masque chirurgical.